
Petite nostalgie, comme ça, en passant …

« Je voudrais sans la nommer lui rendre hommage… »
Quand j’y pense, c’est à tout ce qui a pu accompagner mon germe de conscience dans sa timide naissance que je pense.
Quand j’y pense, je pense aux batailles que l’on a gagné et j’oublie les victoires que l’on n’a pas eu.
Quand j’y pense, je me délecte encore des auberges espagnoles qu’on a partagé et je sens encore l’ivresse de nos chants passionnés.
Quand j’y pense, je ressens encore ce sentiment de partage et d’amour, cette sensation de faire partie d’une même et unique famille, que je ressentais en regardant mes camarades.
Quand j’y pense, je sens brûler en moi cette flamme prête à s’embraser pour un immense feu de joie, celui de nos âmes et nos passions chantant à nouveau à l’unisson (ou presque).
Quand j’y pense, je me dis que peu importe la fin, celle-là est aussi bien commune à tous. Non, peu importe cette fin, pourvu que le chemin qui nous y mène nous remplisse tous d’amour, cette unique énergie qui grandit lorsqu’on s’en sert et qui se multiplie lorsqu’on la partage.